La sexualité, c’est primordiale pour le bonheur et l’épanouissement d’un couple. C’est en tous cas l’une des idées reçues les plus difficiles à mettre en doute. Pourtant, ce n’est pas forcément le cas. C’est ce qu’a montré le magazine Tellement Vrai en interrogeant des couples.
L’émission diffusée sur NRJ12, présentée par Matthieu Delormeau, a fait appel à divers témoignages, provenant de couples différents, tous n’ayant pas une vie sexuelle effrénée. Et les conclusions vont à l’encontre des idées reçues. Ce n’est pas forcément la sexualité qui fait le bien être d’un couple.
Voilà ce qui a été dit au cours de l’émission : « Depuis les années 60, la société occidentale a connu un éclatement des normes et des codes qui entouraient la sexualité. Auparavant, la sexualité était abordée avec beaucoup de méfiance, d’interdits, et dans les médias, le sujet était tabou et devait rester de l’ordre du privé. Dans les années 70, plusieurs mouvements, comme celui des hippies, ont bousculé les codes prônant l’amour libre et la libération sexuelle. Rapidement, tout va devenir permis pour autant que cela se passe entre adultes consentants.
Dès lors, la sexualité fait désormais partie des impératifs du bien-être de base : elle est considérée comme un élément d’épanouissement personnel, de bien-être, de santé. On considère d’un regard compatissant ou méfiant ceux qui n’ont pas de partenaire déclaré ou qui revendiquent l’abstinence… et pourtant, ils sont nombreux ceux qui renoncent définitivement ou provisoirement à la sexualité. »
Grosso modo, il existerait une sorte de terrorisme d’ordre sexuel, qui voudrait qu’un être ne peut être heureux que s’il parvient à entretenir des ébats concluants au lit. Certaines personnes s’élèvent contre cet impératif, relevant d’un totalitarisme intrusif régentant la vie privée, qui devrait rester du domaine du libre arbitre. C’est comme affirmer que réussir sa vie ne peut se faire sans une grande carrière professionnelle.
Mais quand même, une bonne petite galipette, ça met toujours de meilleure humeur.