Florence Escavarage est l’une des seules femmes en France à exercer le métier de « coach en amour ».A la tête de Love Intelligence, elle est secondée par une équipe de huit personnes, sept femmes et un homme, et aide son prochain afin qu’il s’épanouisse dans le couple et parvienne à assumer ses failles. A la veille de la Saint-Valentin, l’experte nous livre ses conseils.
Pour Florence Escavarage, le bonheur repose sur trois points principaux que l’on soit célibataire ou accompagné.
En couple, elle préconise tout d’abord d’accepter l’autre tel qu’il est et de ne pas essayer de le changer : « Les couples heureux sont des couples indépendants. Des personnes qui ne se sentent pas attachées, peuvent sortir de leur côté avec leurs amis, ne sont pas questionnées… Ces personnes sont heureuses, car elles ont conscience que leur conjoint est soucieux de leur épanouissement. »
Elle conseille aussi de ne pas attendre de choses extraordinaires, le bonheur résidant dans la simplicité : «Un couple heureux, c’est un couple qui comprend qu’il est acteur de sa relation. Une fois passé le stade extatique, l’amour devient intéressant quand on plonge dedans et qu’on se met à aimer l’autre pour ce qu’il est. »
Et enfin, elle exhorte le couple à élaborer des projets : « En revanche, au quotidien, on nourrit le couple, on se met en mode projets, on ne se laisse pas aller, on organise des sorties, des vacances, on se dit qu’on s’aime… »
Célibataire, elle encourage à rester tel qu’on est, sans cacher ses aspérités : « Arrêter d’être dans le contrôle de soi, de son image, de sa personnalité» ajoutant que « être aimé, c’est toucher l’autre. C’est aussi livrer une part de mystère. Les femmes qui se traînent un célibat depuis des années sont en général trop dans le contrôle. »
Elle condamne l’admiration non-constructive « lorsqu’elle ne repose que sur le faire ou le savoir. Comme lorsqu’une femme aime un homme parce qu’il brille, qu’il parle bien, qu’il l’éblouit » or « l’admiration saine, (c’est) celle fondée sur les valeurs profondes de l’être. Si l’autre se sent aimé pour ce qu’il est profondément, il a envie de rester. Les belles histoires d’amour sont celles où les personnes se sentent comprises. »
Elle pousse aussi ses clients à se défaire de leurs inhibitions pour se laisser surprendre : « se mettre dans une disposition d’ouverture à la personnalité de l’autre » « au lieu de demander à l’autre ce qu’il fait comme métier, dans quel quartier il habite, mieux vaut lui demander pourquoi il a choisi ce métier, ce quartier… Dès qu’on est sur le pourquoi, les gens répondent en fonction de leurs motivations profondes, de ce qui est important pour eux, et ça change tout! »