Que nos hormones chamboulent tout sur leur passage et nous fassent passer du jour à la nuit si vite qu’on se croirait une lunatique invétérée, on le remarque durant nos règles. Mais voilà, même l’ovulation a son rôle à jouer et ce n’est pas forcément mieux.
Une étude de l’UCLA publiée dans la revue scientifique Hormones and Behaviour a étudié le lien qui existe entre la période de fécondité, le désir du partenaire et les reproches qui lui sont fait dans le cadre d’une relation de couple stable.
Intitulée avec humour « Quand elle vous dit : « Ce n’est pas toi, c’est moi » ce pourrait bien être vous en réalité », l’étude fait un lien assez intéressant entre le cycle de fécondité et la vie de couple.
Une différence radicale est apparue entre les couples dont la femme ne désire plus l’homme et les couples dont la femme trouve encore l’homme attirant. Ce n’est pas étonnant, mais maintenant c’est prouvé scientifiquement.
Il a été demandé à 41 femmes d’évaluer leur relation de couple en période de fécondation maximum et minimum. Trois critères étaient alors évalués : la « proximité de couple », la « satisfaction » et la « fidélité ».
La proximité (sexuelle) du couple baisse d’un point entre la période de fécondation minimum et la période de fécondation maximum chez les femmes qui ne trouvent pas le partenaire « sexy » (entendez « désirable »). Les femmes désirant leur partenaire en temps normal le désireraient encore plus en période de fécondation maximum.
La relation de couple est plus satisfaisante pour les femmes ayant un partenaire « sexy » en période de fécondité tandis que celles ayant un partenaire qui n’est pas jugé « sexy » ont tendance à faire plus de reproches en période de fécondation maximum qu’en période minimum.
Finalement, les femmes dont le partenaire n’est pas considéré « sexy » seraient plus attirées par d’autres hommes en période de fécondation maximum.