Mourir d’un chagrin d’amour est tout à fait possible selon le docteur Ilan Wittstein alors prenez garde à vos petits cœurs blessés.
Il se peut que vous écarquilliez les yeux d’incrédulité ou que vous pouffiez d’hilarité mais le cardiologue Ilan Wittstein, médecin à l’hôpital John Hopkins, est formel : il existe un « syndrome du cœur brisé ».
Il s’apparente à une crise cardiaque mais à la différence des patients victimes d’un infarctus, les impacts au niveau des artères coronaires sont indétectables.
Comment en arrive-t-on à une telle extrémité ? Selon les explications du docteur Wittstein, en cas de grand stress, nos glandes surrénales sécrètent de l’adrénaline pour répondre aux agressions mais il arrive que le stress soit tel (suite au décès du conjoint par exemple) que le cœur se paralyse et cesse de battre.
Le syndrome du cœur brisé serait plus souvent observé chez les femmes âgées de plus de 55 ans; la chute du taux d’œstrogène les rendant plus vulnérable au stress. Mais personne n’est à l’abri d’un chagrin d’amour.