C’est un fait : chaque année ceux que le soleil boude essaient de ne pas voir, d’ignorer que certains bronzent dès les premiers rayons de soleil souvent liés aux fériés voire ponts de mai. Et pourtant…
Il est des peaux dont le taux de mélanine est au top d’autres pas. A tel point que certaines personnes tiennent un peu du homard avec une peau rougissante pour ne pas dire brûlée sans jamais passer par la case hâlée.
Qu’on le veuille ou non il faut faire avec, la nature est ainsi faite aussi inégalitaire puisse-telle être. Un soleil qui en dore certains et d’autres pas, c’est un ravissement pour les heureux élus et une attaque pour les moins chanceux malheureux perdants à la loterie de distribution des peaux.
Que le bronzage soit clairement établi ou pas, les bronzés l’exhibe fièrement. A croire que le bronzage (re)donne confiance en soi et même une bonne dose d’assurance.
Vous avez la goutte au nez en plein mois de Mai ? Vous ne vous nourrissez plus que de fruits frais et de salades composées ? Vous vous aspergez de Monoï ou pire d’huile ménagère avant de vous poser au soleil ? Vous vous passez en boucle les photos de votre dernier séjour en Corse (2006, ça commence à dater) depuis le bureau ?
Inutile de chercher, inutile de lutter, vous avez (tous) les symptômes des « vacances-TGV » : ces congés de mi-saison qui vous passent sous le nez sans une escale à votre arrêt. Jamais. True story. Sad…
Il est clair que face à des robes légères, des shorts et petits tee-shirt qui laissent entrevoir un bronzage authentique, vous ne faites pas le poids.
Sachez que l’exotisme (via le bronzage) ne se partage pas. Non, pas de distraction pour les jaloux justes. Les moins chanceux, soit ceux qui ne partent pas en congé et/ou ceux dont la peau ne garde pas trace du soleil se consoleront avec des congés-vacances par procuration.
Arrivées, départs, soleil et bronzage naturel d’un côté, absence de congés, grisaille parisienne et bronzage par procuration de l’autre. Pourquoi ? Hein, pourquoi cette énième injustice physique, même épidermique ? Autant de questions sans réponses et de souhaits contrariés.
Mais haut les cœurs !