Ce qui nous rend heureuses rend agressifs les hommes. Non, ce n’est pas une maxime étrange ou une nouvelle philosophie féministe. C’est de la véritable science et c’est la faute à un gène. Comme quoi le corps humain ne cesse de nous surprendre.
Des chercheurs de l’University of Florida, aux Etats-Unis, ont mis en évidence une différence génétique particulièrement intéressante qui existerait entre l’homme et la femme et qui affecterait directement leur sensation de bonheur et de plénitude. Car oui, ces deux choses sont liées (aussi) aux gènes.
Mais voilà que la science découvre que le gène du bonheur chez la femme, le gène Maoa (Monoamine oxydase A) ou plutôt un de ses allèles bien particuliers, cause l’agressivité chez l’homme. (Ou plutôt découvre que le gène qui cause l’agressivité chez l’homme cause le bonheur chez la femme, pour remettre les choses dans l’ordre chronologique…)
Injustice ? Non, évolution. Non seulement nous sommes susceptibles de nous sentir plus heureuses que les hommes, mais ce gène là permet la synthèse d’antidépresseurs naturels (vous savez, la sérotonine… cette enzyme qui apparaît après un orgasme ou une tablette de chocolat) qui, selon les chercheurs, sont inhibés par la testostérone quand elle est présente en haute quantité.
L’enzyme synthétisée par le gène du bonheur n’est pas la sérotonine ou la dopamine, mais encore une autre enzyme qui, malheureusement pour ces messieurs, serait inefficace lorsque les niveaux de testostérone sont élevés (mais cela reste une hypothèse à prouver).
Et comme chez les hommes ce gène était déjà surnommé par les spécialistes « le gène du guerrier » car il provoque l’agressivité (et par là la montée de testostérone)…
Au final, donc, nous les filles sommes plus heureuses à cause du même gène qui rend les garçons plus agressifs. C’est quand même bizarre le corps humain non ?
En tout cas, moi j’aime bien être heureuse. Alors direction la tablette de chocolat (faute d’avoir mon homme à portée de main…) !