C’est une information révélée par France 24 : à l’issue des législatives des 12 et 19 juin, la part des parlementaires de sexe féminin a baissé. La faute à qui ? Qui sont les partis qui n’ont pas joué le jeu de la parité ?
Avec seulement 215 députées femmes sur 577 députés, contre 224 en 2017, le nombre de femmes élues à l’Assemblée nationale diminue pour la première fois depuis des décennies. La parité a reculé depuis la précédente législature avec seulement 37,26 % de femmes cette fois, contre 38,8 % il y a cinq ans.
En cause : certains partis qui préfèrent payer des amendes plutôt que de respecter la parité, ou tout simplement, qui confient les circonscriptions gagnables à des candidats masculins.
En 2017, six partis politiques avaient ainsi été contraint à payer des amendes pour le non respect de la parité. Ainsi, LR s’était vu prélever environ 1,8 million d’euros en 2018 sur ses dotations publiques pour n’avoir investi que 40 % de femmes en 2017.
Selon les calculs de France 24, le bonnet d’âne reviendrait cette année à l’UDI et au PCF, qui n’auraient respectivement que 16% et 20% de députées sur l’ensemble de leur groupe. La France Insoumise, avec seulement 33,77% de parlementaire à l’assemblée nationale de sexe féminin, se rangent derrière le front national, à 37%.
Une question politique qui est loin d’être neutre et d’ailleurs, le groupe Renaissance de la majorité gouvernementale de s’y ai pas trompé en nommant à sa tête et pour la première fois de sa courte histoire, une femme, avec Laurence Bergé.