La Direction générale de la santé et la Haute Autorité de santé sont en pourparlers pour autoriser une prescription préventive de la contraception d’urgence. Cette démarche vise à limiter le nombre de grossesses non désirées.
la Direction générale de la santé et la Haute Autorité de santé débattent actuellement sur la mise en place d’une prescription préventive de la contraception d’urgence : la pilule du lendemain.
Ce procédé permettrait de réduire le nombre de grossesses non désirées et par extension, le nombre d’avortements. On estime qu’une grossesse sur trois n’est pas désirée en France tandis que 50 % de ces gestations conduisent les femmes à avoir recours à l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
La contraception d’urgence à titre préventif aurait donc pour but d’endiguer le phénomène et ne serait accordée que dans certains cas selon la Haute autorité de santé : « Il est difficile de caractériser ces situations de manière précise et exhaustive mais on peut néanmoins citer les situations suivantes : les femmes ayant des difficultés d’accès à la contraception d’urgence (par exemple des difficultés d’accès à une pharmacie, des difficultés financières), les femmes voyageant à l’étranger et les femmes utilisant comme méthode contraceptive le préservatif ou d’autres méthodes moins efficaces ».
La pilule du lendemain est gratuite pour les mineurs et doit être prise dans les soixante-douze heures qui suivent le rapport à risque.