Le monde des miss, s’avère être aussi un monde parfois impitoyable. Les dessous de l’élection Miss Nord-Pas-de-Calais, n’échappent pas à la règle. Alors qu’Annabelle Varane, la soeur du footballeur professionnel champion du monde vient d’être élue, une communication d’une candidate écartée par le comité régional surgit sur le Net. Elle prétend être la victime d’une pratique apparemment classique dans le milieu. Il s’agit de la lettre de dénonciation anonyme.
Il n’est pas question de remettre en question la victoire d’Annabelle Varane, mais plus de revenir sur un milieu visiblement bien moins glamour et loin de l’image « d’un monde en paix ». Meggy Pinte, a donc été refoulée du concours, en raison d’une sombre histoire de règlement. Elle a été Dauphine de Miss Aéronautique France et apparemment, c’est incompatible avec la participation au concours. Selon Ludovic Dutriaux, premier adjoint à la mairie de Desvres, en charge de la jeunesse et des sports, qui connaît Meggy Pinte, celle-ci n’avait rien caché. En effet, le comité était au courant, mais n’avait pas jugé la chose incompatible, il avait décidé de passer outre.
Jusqu’à ce qu’une lettre envoyée à un niveau plus haut dans l’organisation de Miss France, change les choses. La lettre en question émanait d’une des miss qui va concourir. C’est une personne identifiée avec laquelle Meggy s’était accrochée. Elle insiste sur l’application stricte du règlement et visiblement a eu suffisamment d’impact pour faire invalider la candidature de Meggy.
Tout cela a fait reconnaître à Sylvie Tellier, la directrice générale de l’organisation Miss France, « on ne fait pas d’enquête sur les miss, en plus on n’a pas besoin, la délation se fait beaucoup, par des miss déçues, ou des voisins, et on reçoit des piles d’enquêtes sur les jeunes femmes élues ». C’est dire comme la pratique semble donc courante et pas nouvelle au sein du concours. Elle a même pris de l’ampleur avec des rumeurs lancées sur les réseaux sociaux, pour discréditer les participantes.
Tout ceci doit nous rappeler, que si la compétition nous pousse à donner le meilleur de soi, c’est aussi l’occasion, si l’on ne fait pas attention, à pousser au pire.
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