« Je suis à l’heure » : un court-métrage choc pour éveiller les consciences

Le court-métrage intitulé « je suis à l’heure » destiné à sensibiliser tout un chacun sur le viol et notre passivité devant de tels actes, suscite l’émotion dans les réseaux sociaux. Présenté en compétition lors de la 5ème édition du Nikon Film Festival, il met en scène des passagers du RER qui assistent à une scène de viol sans intervenir. Une tension insoutenable pour un film choc qui renvoie à des faits divers bien réels.

Si la non-assistance est punie par la loi, le court-métrage « Je suis à l’heure » nous rappelle surtout qu’au delà d’une sanction légale, il est nécessaire d’agir en conscience et de ne plus laisser faire de telles atrocités. La vidéo met ainsi en scène des hommes et des femmes comme tout le monde préférant regarder leurs pieds et ignorer la réalité plutôt que d’intervenir alors qu’une jeune femme est agressée un peu plus loin. Des scènes que l’on retrouve malheureusement assez régulièrement dans la réalité et que ce court-métrage entend dénoncer.

En effet, les cas de viol ou d’agression sont nombreux et ils arrivent souvent que des témoins passifs y assistent sans réagir, par peur ou par lâcheté tout simplement. En avril 2014 par exemple, une jeune femme avait subi une agression sexuelle dans le métro lillois et personne n’était intervenu, malgré un calvaire de vingt minutes. L’agresseur avait été interpellé. Fin 2011, un jeune homme avait été interpellé pour avoir violé, en plein jour, une femme de 21 ans dans le RER D. Et en septembre dernier, la vidéosurveillance a permis d’identifier l’agresseur d’une jeune femme violée à Antony (Hauts-de-Seine), sur le RER B.


Je suis à l’heure (Nikon film festival) par Spi0n

Crédits photo : Capture d’écran Dailymotion

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