Elles aiment les hommes mariés malgré le fait que cela affiche une image malheureuse et cachée. Si cet aspect n’est plus d’actualité, il y a toujours du chagrin et de la frustration qui résident en elles. Pourquoi s’accrocher à ces amours clandestines ?
Les maîtresses ne sont plus ces femmes entretenues, elles ont leur propre vie et assume pleinement leur amour. Mais cela ne les empêche pas de souffrir. C’est un paradoxe qui suscite de nombreuses questions : pourquoi acceptent-elles une vie cachée, le mensonge et l’attente ?
Depuis Freud, aucun être humain n’est plus disposé à souffrir pour souffrir. Le choix de cette voix, c’est que notre construction psychique nous demande de réitérer sans soucier des comportements douloureux. Mais surtout, nous vivons ce que le psychanalyse considère comme un « bénéfice secondaire ».
A l’encontre des « back streets », les « maîtresses » disent vouloir cette position « qui leur garantie l’indépendance, l’échappée au modèle patriarcal, sans besoins de se battre pour l’acquérir » affirme Ghislaine Paris. Saverio Tomasella définit ces femmes comme des « omnijouisseurs », « des enfants gavés de jouissance, auxquels rien n’a jamais été refusé, qui ne peuvent donc pas y renoncer. Alors, ils passent d’une relation l’autre, il les accumulent ». L’interdit apporte un plaisir immédiat, mais « ce sont des amours anxiogènes, dévoreuses, inextricables. Quand on est face à l’inextricable, c’est qu’il était présent dans l’enfance. C’est cela qu’il convient d’interroger afin d’éviter la répétition » explique que psychanalyste.
Sans être exhaustif sur l’ensemble des condamnations faites à la psychanalyse dans les nombreux états dans le monde, rappelons succinctement celles-ci :
En 1980, la majorité des références freudiennes sont retirées du DSM notamment pour absence de scientificité (voir les changements entre le DSM2 et le DSM3).
En 2004, l’INSERM a produit un épais rapport démontrant l’inefficacité thérapeutique de la psychanalyse pour la majorité de troubles mentaux (Psychothérapie. Trois approches évaluées. Paris : Éditions de l’Inserm, 568 pages).
En 2010, un rapport de la HAS (Haute Autorité de la Santé) conclut que la psychanalyse n’est pas à recommander pour traiter l’autisme.
Psykk = charlatanisme