La plus célèbre des universités du monde fait un pas de géant dans l’acceptation des pratiques sexuelles extrêmes en ouvrant un Club qui va en faire rougir plus d’un. Mais bien entendu, cela reste dans la limite de la décence.
Dans l’université américaine, la présidence a donné son « ok » pour ouvrir le Harvard College Munch, le premier club d’étudiants qui promeut le Sado-Masochisme. Une première en 376 années d’existence.
Mais Harvard reste Harvard et il n’est bien entendu pas question d’un club de perversion où des orgies sans limites seraient organisées. Les statuts son bien clairs : aucun acte sexuel n’est permis durant les réunions. Implicitement, ils restent autorisés en dehors des réunions et des salles du club, bien entendu.
L’idée est intéressante puisque le club, qui se présente comme un club de discussion et de démonstrations de techniques comme le Bondage, soit l’art de ligoter, permet de sécuriser des pratiques qui peuvent s’avérer dangereuses si mal maitrisées.
Si c’est la première fois qu’un club SM est officiel, ce n’est pas la première fois qu’il est créé au sein d’une université aussi prestigieuse qu’Harvard. L’université Columbia, le MIT et même Yale ont déjà des clubs étudiants axés sur le SM. Mais ces derniers sont officieux.
Le club Munch prend son nom d’un mélange entre « Meeting » (« rencontre ») et « Lunch » (« Déjeuner »), mais c’est aussi un terme argotique pour décrire les pratiques sexuelles alternatives.
Avec seulement une trentaine de membres pour l’instant, il a déjà été accueillit par le journal de l’université, le Harvard Crimson, dans un éditorial mettant en avant le côté propre du club :
« Il a un objectif important qui ne mérite pas de faire sensation : une invitation à la tolérance, une approche mûre et l’acceptation d’intérêts sexuels alternatifs. »