Dans les colonnes du Parisien, une proche de l’étudiante sénégalaise disparue Diary Sow confirme l’hypothèse de la disparition volontaire.
Disparue depuis le 4 janvier dernier, celle qui était présentée comme « l’élève la plus brillante du Sénégal » aurait volontairement disparu. Quinze jours après ne plus avoir donné de nouvelles à ses proches et ses professeurs, une disparition jugée « inquiétante » par les autorités françaises, l’une des amis intimes de la jeune étudiante s’est exprimée dans les colonnes du Parisien.
« Diary est vivante, elle va bien. Il faut la laisser tranquille, qu’on arrête de parler d’elle. Il faut surtout lui laisser le temps de faire ses choix et de revenir si elle en a envie. Une chose est sûre, elle s’expliquera un jour ou l’autre, demain, dans un mois ou dans un an ». Un témoignage rassurant, qui confirme ce que certaines sources suspectaient depuis plusieurs jours, à savoir que la jeune étudiante, inscrite en deuxième année de classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Louis-le-Grand à Paris, se serait volontairement évaporée dans la nature.
Affaire Diary Sow, une disparition « normale »
À l’AFP, une source policière proche du dossier a déclaré que l’enquête s’orientait désormais vers une disparition dite « normale », c’est-à-dire volontaire : «On n’est pas inquiet, on est sur une disparition normale, qui n’est a priori pas criminelle», déclarait cette source tout en souhaitant «ne rien écarter tant qu’aucun contact n’a été établi». «On est en train de la remonter. Le plus simple serait qu’elle vienne vers nous, mais elle ne semble pas encline à le faire pour l’instant», précisait enfin cette source.
«Nous savons juste qu’elle semble vivante et pas sous emprise. Nous n’en aurons la confirmation que lorsque nous lui aurons parlé directement » estime un autre policier, toujours dans les colonnes du Parisien. Car malgré des appels répétés de la police française ces derniers jours, la jeune étudiante refuse toujours de répondre aux policiers qui tiennent à s’assurer que Diary Sow va bien. Un silence qui a semé le doute les premiers jours de sa disparition, et qui avait nécessité l’ouverture d’une enquête.