La Justice relance les enquêtes sur l’ancien présentateur Patrick Poivre d’Arvor (PPDA).Une nouvelle enquête a été ouverte et confiée à un juge d’instruction mercredi concernant Patrick Poivre d’Arvor, l’ancienne star du journal télévisé de TF1 étant accusé de viol par l’écrivaine Florence Porcel.
Une deuxième enquête préliminaire fait suite à une plainte déposée par une femme qui accuse Patrick Poivre d’Arvor de l’avoir violée lors du Festival de Cannes en 1985.
L’écrivaine et journaliste Florence Porcel, 38 ans, accuse PPDA de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009. Sa première plainte contre PPDA, qui a nié ces accusations, avait été déposée en février puis classée sans suite à la fin juin par le parquet de Nanterre pour « prescription » et « insuffisance de preuves ». C’est sur ces faits de 2009 classés pour « insuffisance de preuves » que les enquêteurs investigueront de nouveau, a précisé le parquet à l’AFP.
Après le classement sans suite d’une enquête préliminaire par des magistrats du parquet, un plaignant peut se constituer partie civile afin de provoquer la saisine d’un juge, pour qu’une enquête soit de nouveau ouverte. C’est ce qu’a fait Florence Porcel à la fin de novembre, entraînant ainsi l’ouverture d’une information judiciaire.
Le parquet de Nanterre a également ouvert jeudi une deuxième enquête visant Patrick Poivre d’Arvor ; celle-ci est menée par des magistrats du parquet. Cette enquête préliminaire fait suite à une plainte déposée au cours de la semaine dernière par une femme qui accuse le journaliste et écrivain de l’avoir violée lors du Festival de Cannes en 1985, quand elle avait 23 ans. Des faits qui apparaissent prescrits. Les investigations « sont confiées à la BRDP, brigade de répression de la délinquance contre la personne », précise LCI.
D’après un décompte de l’Agence France Presse, vendredi, au moins 27 femmes ont témoigné auprès des enquêteurs ou dans la presse accusant Patrick Poivre d’Arvor de viol, d’agression sexuelle ou de harcèlement sexuel, dont deux mineures au moment des faits reprochés. Onze ont porté plainte.