La pilule reste le premier moyen de contraception des femmes en France mais bon nombre d’entre elles se plaignent d’avoir une sexualité en berne lorsqu’elles l’utilisent.
Lors d’une consultation chez le gynécologue, une patiente qui désire prendre un contraceptif se trouve naturellement orientée vers la pilule. Très contraignante, elle doit se prendre tous les jours à la même heure sous peine de voir son efficacité réduite.
Bien plus, la pilule aurait une influence négative sur la sexualité : les femmes ont moins envie de faire l’amour lorsqu’elles prennent leur cachet. A l’inverse, lorsque la prise du comprimé cesse, le désir reprend ses droits. Gaëlle raconte : « J’ai un peu le sentiment d’être passée à côté de mon éveil à la sexualité, à la venue de la féminité dont tous les magazines parlent mais que je n’ai pas vécue. C’est comme si j’avais subi une castration chimique inconsciente. »
Peu de gynécologues mettent en garde leurs patientes pour la simple et bonne raison qu’il existe des études contradictoires à ce sujet et que les praticiens ne sont pas très éclairés. Ils craignent également d’être trop intrusives, de s’insérer dans la vie intime des femmes.
N’hésitez pas à faire part de vos doutes à votre gynécologue afin qu’il trouve le meilleur contraceptif pour vous.