Ancienne championne de tennis devenue une brillante femme d’affaires Amélie Oudéa-Castera arrive à la tête de direction générale de la FFT. Premier défi : réussir une édition de Roland Garros pas comme les autres.
Après AXA et Carrefour, nouvelle balle de match pour Amélie Oudéa-Castera. Jusque là directrice de la transformation digitale du géant de la distribution, Amélie Oudéa-Castera a pris en mars dernier la direction générale de la Fédération française de tennis (FFT). « Elle a été dirigeante dans un grand groupe, elle est désormais aux manettes d’une PME » résume son mari, dans les colonnes de Echos. Un changement de poste qui divise par trois son salaire, mais motivé par la passion de la petite balle jaune, avec comme premier défi une nouvelle édition de Roland Garros, à réussir impérativement malgré les contraintes sanitaires.
Par le passé, Amélie Oudéa-Castera a été une jeune championne de tennis : vainqueur à moins de 14 ans de l’Orange Bowl, l’officieux championnat du monde des jeunes joueurs, demi-finaliste de trois tournois du Grand Chelem dans la catégorie junior, l’US Open, Roland-Garros et Wimbledon. Une jeune carrière prometteuse, finalement mise de côté au profit des grandes écoles et d’une carrière professionnelle d’envergure internationale. Une décision délicate, prise après un dernier match en double avec Amélie Mauresmo, une confrontation perdue qui fait comme un délclic « j’ai décidé aussitôt de préparer le concours d’entrée à Sciences Po. Je savais que je ne serais pas l’une des meilleures joueuses ».
Suivront ensuite Science Po, l’Essec, l’ENA. Trois sets gagnants. Un CV qui lui permettra de graviter à la tête de grands groupes français, tout en ayant toujours, dans un coin de sa tête, une pensée pour le tennis.
Désormais à la tête de la FFT, Amélie Oudéa-Castera s’est imposé comme objectif de relancer la popularité du tennis, notamment auprès des plus jeunes, par exemple en faisant vivre le stade de la porte de Saint-Cloud toute l’année.