Jusqu’au 22 septembre 2019, la Galerie Joseph, dans le 3e arrondissement, expose plus de 200 clichés peu ou pas connus de la star hollywoodienne. Une Marilyn Monroe spontanée et radieuse moins connue du grand public, néanmoins aussi inspirante que l’icône au blond parfait.
On a toutes murmuré son célèbre « Poo-Poo-Pee-Doo ». Dans un léger souffle, la bouche en cœur, les yeux plissés et cette allure de femme fatale un peu innocente. Incarnation iconique de la pin-up des années 1950, Marilyn nous a tous et toutes fascinés.
Mais on connaît moins Norma Jane Baker. Cette jeune adolescente brune aux reflets roux, les joues juvéniles saupoudrées de taches de rousseur et cet air aussi amusé qu’innocent. Pourtant Norma, quelques années plus tard deviendrait LE sex-symbol au blond impeccable, pour plusieurs générations.
Plus pétillante que jamais, la jeune Norma, encore enfant sur certaines photographies, se transforme doucement, sous nos yeux, en Marilyn. C’est cette facette de l’actrice et chanteuse que la Galerie Joseph, dans le quartier du Marais, a décidé de présenter au public. Une première. Véritable ode à la beauté sur près de 1 000 m², où 200 clichés, immortalisés par trois photographes différents, sont présentés. Mais aussi des documents inédits, des affiches de films et des couvertures de magazines d’époque.
Trois photographes pour trois étapes clés
Premier photographe : Sam Shaw. Ce photographe américain a capturé ce célèbre instant de la jeune femme retenant sa robe blanche relevée par le souffle d’une bouche d’aération. Il faut dire que l’artiste, intime de la star, l’a photographiée pendant plus de dix ans et a ainsi pu suivre sa métamorphose. Mais la Galerie Joseph propose ici de nous perdre dans ses clichés plus naturels de la jeune femme toujours très souriante.
Milton Greene, est quant à lui, celui qui a immortalisé la jeune femme à l’apogée de sa carrière artistique et professionnelle. Norma est devenue Marilyn. Ses clichés, essentiellement de mode, sont ceux qui révèlent le mieux l’insaisissable personnalité de l’icône : la tristesse singulière cachée derrière un sourire radieux et une beauté toujours impeccable !
Et enfin Bert Stern, tristement connu pour avoir photographié la jeune femme quelques semaines seulement avant son décès prématuré. Intitulé « La dernière séance », ce projet, où elle apparaît sur plus de 2 500 photos, au sommet de sa beauté, portera tragiquement bien son nom.
Update Marilyn
Afin de déconstruire l’image très superficielle que le public a généralement de Marilyn, la Galerie propose par ailleurs une expérience inédite. Un parcours entre installation digitale, pièce de théâtre et série de fiction qui permettra au visiteur de mieux comprendre la femme derrière l’icône. Proposée comme une extension, cette expérience se tient au 123 rue Turenne.
« Divine Marilyn »
Jusqu ‘au 22 septembre 2019, Galerie Joseph, 116, rue Turenne, Paris 3e.