Si en règle générale, ce sont les animaux qui se nourrissent de leur placenta après leur accouchement, la placentophagie est cependant une pratique qui a commencé depuis quelques décennies maintenant aux États-Unis d’abord et puis en Angleterre.
Le placenta est cet organe qui est relié au cordon ombilical du bébé quand il est encore dans le ventre de sa mère et qui nourrit ainsi le bébé pendant la gestation. Si pour certaines, l’avaler reste un acte tout à fait inimaginable, des mères américaines et anglaises ont cependant choisi de s’en nourrir afin d’avoir plus de lait pour leur bébé et en même temps plus de vitamines et de nutriments pour leur propre corps, mais aussi pour aider à éviter le baby blues. Certaines choisissent de le cuisiner quand d’autres préfèrent avaler des gélules à base de placenta, car elles sont aujourd’hui disponibles sous cette forme, nettement plus facile à avaler c’est sûr.
En ce qui concerne la France, c’est une pratique qui ne risque pas encore de prendre racine puisque dans les hôpitaux, il est interdit aux patientes d’avoir accès à leur placenta après l’accouchement. Ces derniers partent en effet soit en laboratoire ou dans l’incinérateur, étant considérés comme déchet opératoire.
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