Près d’un milliard d’euros : c’est le prix de dégâts causés aux habitations, aux automobiles, aux biens professionnels et agricoles des intempéries de ces derniers jours. Une facture qui risque de s’alourdir d’années en années à cause du réchauffement climatique.
En tout, 258 000 sinistres ont été répertoriés dans toute la France les 2 et 5 juin dernier. Selon France Assureurs, la fédération professionnelle des assureurs, cela devrait coûter près de 940 millions d’euros.
C’est la deuxième vague de fortes intempéries après celle qui a eu lieu entre le 20 et le 23 mai, avec à la clé 93 000 sinistrés, pour des dommages estimés à 323 millions d’euros. Le montant total des dégâts est désormais estimé à plus de 1,2 milliard d’euros en quinze jours.
Ces chiffres comprennent les dégâts causés aux habitations (410 millions d’euros), aux automobiles (370 millions d’euros), aux biens professionnels (90 millions d’euros) et agricoles, dont les récoltes (70 millions d’euros), précise France Assureurs dans un communiqué.
L’état de catastrophe naturelle avait été reconnu le 12 juin dans plusieurs communes du Massif central, de l’Ile-de-France ou du sud-ouest de la France, sinistrées par des inondations, de la grêle ou des coulées de boue. En tout, 65 départements ont été touchés par ces intempéries, qui ont fait un mort et quinze blessés.
« Ces deux épisodes météorologiques qui ont traversé la France ont eu des conséquences dramatiques pour nombre de nos concitoyens », a déclaré la présidente de France Assureurs Florence Lustman, précisant que la fédération apporterait son soutien aux assurés.
Des coûts qui risquent d’être croissant d’année en année, à cause des catastrophes naturelles qui ne manqueront pas de se multiplier avec le réchauffement climatique