Selon une étude anglaise, publiée dans la revue Scientific Reports le 13 juin, il est nécessaire pour notre santé de passer au moins 120 minutes dans la nature chaque semaine. Moins de deux heures n’apporterait en revanche aucun apport bénéfique à notre santé physique et mentale.
Des chercheurs de l’Université d’Exeter (en Angleterre) ont publié une étude dans la revue Scientific Reports, selon laquelle passer deux heures minimum chaque semaine dans la nature aurait des effets bénéfiques sur notre santé.
L’étude s’appuie sur les données de 20 000 Britanniques ayant participé de 2014 à 2016, à une enquête intitulée « Monitor of Engagement with the Natural Environment » (Étude d’implication de la Nature Environnementale). Les participants devaient renseigner leur état de santé physique et mentale.
Les chercheurs ont fini par conclure qu’au bout d’une semaine, ceux qui avaient passé moins de 120 minutes au grand air ne constataient pas amélioration. A contrario, ceux qui avaient passé au moins deux heures « au vert » se sentaient nettement mieux après sept jours d’expérience.
Tous concernés par les bienfaits de la Nature
« Les résultats indiquent que les personnes qui passent minimum 120 minutes par semaine dans la nature se sentent mieux dans leur corps et dans leur tête. » indique le Dr Mathew P. White, professeur à l’Université d’Exeter et auteur principal de l’étude.
La nature a un impact direct sur notre santé, ce n’est pas nouveau. Déjà, en avril, une étude de l’Université de Michigan avait démontré que passer 20 minutes dans la nature permettait de diminuer considérablement le stress et de se régénérer au fil de la journée.
Parce que la nature nous permet d’élargir notre perception de l’espace, elle nous apaise. Associée à de bons moments en famille, ou entre amis, ou seul dans le calme qu’elle dégage, elle est aussi un espace d’activité physique (même si on ne s’y rend pas spécialement pour courir ou faire sa gymnastique!).
Passer deux heures dans la nature chaque semaine réduirait ainsi certaines maladies liées à la tension comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle.
Des résultats qui s’appliquent à tous : hommes, femmes, seniors ou juniors, qu’on soit en pleine forme, ou malade, le grand air, deux heures par semaine, c’est essentiel !
« Un objectif réaliste »
Selon les chercheurs, c’est « un objectif réaliste pour un grand nombre, d’autant plus qu’il peut être réparti sur une semaine ». Une promenade hebdomadaire en forêt, en bord de mer, à la montagne (ou plus simplement dan un espace vert en zone urbaine) marquerait très nettement la différence. A moins de ne pas respecter la posologie exacte et rester sous le seuil des 120 minutes !