Les cancers de la gorge, de la bouche et du cou liés à l’exposition au papillomavirus dû à des rapports bucco-génitaux sont en hausse. L’American Association for the advancement of Science’s prévient que les hommes exposés seraient beaucoup plus vulnérables que les femmes face à des cancers liés à ce virus.
Le papillomavirus, est une pathologie sexuellement transmissible, sans gravité dans la plupart des cas, l’organisme finissant par le détruire tout seul. Toutefois, dans 10 % des cas, le virus résiste. Chez les femmes, ce peut-être la cause de lésions précancéreuses et, si ces dernières ne sont pas dépistées à temps, un cancer du col de l’utérus.
Contrairement aux femmes, chez les hommes, on note aujourd’hui une explosion des cancers liés au papillomavirus. Il fait partie des cancers liés aux pratiques sexuelles qui évoluent. Les hommes qui pratiquent des rapports bucco-génitaux avec de nombreux partenaires sont très exposés au risque (un pourcentage qui aurait augmenté de 225 % au cours des vingt dernières années).
Les femmes auraient développé un système immunitaire mieux armé à combattre le virus, celles-ci étant plus souvent exposées, notamment par voie vaginale. Chez les hommes, la réponse immunitaire serait plus faible, augmentant donc le risque de voir la maladie s’installer et provoquer un cancer.
Crédit photo : Pedro Ribeiro Simoes