En janvier 2019, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait annoncé que dès septembre de cette année, les jeunes parisiens de moins de 12 ans auraient accès à la gratuité des transports en communs en Île-de-France. Elle a tenu paroles.
A partir de la rentrée du 3 septembre 2019, les transports en communs parisiens seront accessibles gratuitement pour les enfants de moins de 12 ans. 160 000 jeunes résidant à Paris seraient concernés.
Annoncé dès le mois de janvier par Anne Hidalgo, maire de Paris, ce dispositif est destiné à « accompagner et accélérer la transition écologique en incitant les jeunes Parisiens à utiliser les transports collectifs ». Jusqu’ici, la gratuité dans les transports se limitait au moins de 4 ans.
Dès lundi, il sera donc possible aux familles intéressées de se rendre sur le site Paris.fr afin de remplir un formulaire en vue d’un prochain remboursement. Les enfants concernés doivent donc résider et être scolarisés dans la capitale. Ils doivent aussi détenir un abonnement Imagine R scolaire.
Pour les adolescents, inscrits au collège et au lycée, ils pourront bénéficier d’un remboursement partiel, à hauteur de 50%, de leur abonnement annuel, sous les même conditions que les pour les plus jeunes.
« Un véritable coup de pouce pour les familles »
Les jeunes Parisiens handicapés pourront eux aussi profiter de cette offre. La marie de Paris prévoit ainsi d’attribuer à plus de 105 000 jeunes handicapés, une aide financière équivalente au coût de l’abonnement Vélib’ « V-Plus jeune ». Pour les 14-18 ans concernés, ils devront simplement s’abonner à Vélib’ »V-Plus jeunes» ou V’max jeunes.
« Cette mesure est un véritable coup de pouce pour les familles qui doivent faire face à un coût de la vie très important », a expliqué Christophe Najdovsky, maire adjoint en charge des transports. Avant de préciser : « Elle concernera les jeunes Parisiens qui vont à l’école dans la capitale, mais aussi ceux qui habitent intra-muros et qui vont à l’école en proche banlieue ».
Une mesure qui ne convient pas à tout le monde
Guillaume Delpit, président de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre, loue les possibles changements de conscience que ce dispositif pourra engendre. Cependant, il explique que « cette mesure peut paraître insuffisante car les enfants de quatre à onze ans ne font pas partie de la classe d’âge la plus concernée par le fait de prendre les transports en commun ». Pour lui, les enfants de cette tranche d’âge se rendent majoritairement à l’école à pieds.
La région Île-de-France regrette quant à elle que les moyens financiers déployés pour la Ville de Paris ne soient pas aussi débloqués pour les villes alentours. Ce dispositif favorisant les transports en commun, va coûter près de 50 millions d’euros par an à la Ville de Paris.