Vous l’avez tous remarqué, les animaux sont très présents sur les réseaux sociaux, et parmi eux, les chats qui ont littéralement envahi nos écrans. C’est l’e-animal par excellence, que ce soit sur Facebook, Instagram, Flickr, Pinterest ou autres. Il réunit les conditions d’une star globalisante qui circule aisément et à grande vitesse sur le net.
Bien sûr, on pourrait dire que la vue de ces petits chats est trop mignonne, que les pitreries de cet autre chat dans les arbres sont adorables, mais il en est de même pour presque tous les autres animaux. Le chat a pour sa part, un savant dosage de paradoxe. Cette particularité d’être à la fois proche de nous, mais pas complètement, domestiqué, mais encore un peu sauvage, ce qui en fait un animal idéal de partage.
C’est pour cela, que le chien a plus de mal avec le web. Un chien, c’est avant tout un maître, et c’est surtout une histoire de relation particulière. L’adhésion est alors plus complexe à faire pour les autres internautes et gêne la propulsion virale propre à Internet.
On récupère notre quotidien pour le théâtraliser sur le net, et en faire une surprise. A ce jeu-là, le chat qui est domestiqué depuis cinq mille ans, mais qu’on ne commande pas, est parfait. A la manière d’un gadget, il est devenu presque inutile et parfaitement indispensable. Il reste autour de nous, avec ses petites « surprises » dans une périphérie sociale confortable, que l’on partage pour casser la monotonie de la vie quotidienne. Il n’a plus la vraie bestialité incontrôlable qui nous fait peur, mais garde cette indépendance qui étonne et qui se partage, y compris sur la toile.
Un conseil, le chien pour soi et la maison, le chat pour les réseaux sociaux, et les anecdotes à raconter entre amis.
Crédit photo : Luc