Dans la série, le réchauffement climatique et ses conséquences, des scientifiques de l’Université Tulane (Nouvelle-Orléans), de l’Université de Floride centrale et de l’Université de Californie (Santa Barbara) prédisent, un effondrement de la natalité et une baisse de la fréquence des rapports sexuels au cours des prochaines décennies.
Ils ont publié leurs résultats dans un rapport, du Bureau de recherche national, paru sur le site de « The Independent ». Les scientifiques mettent en évidence que neuf mois après une journée particulièrement chaude, le taux de natalité baisse de manière significative. Ils ont ainsi constaté qu’au moment où les températures sont les plus hautes (aux alentours de 26.6°C), le taux de natalité subit une forte baisse dans les mois qui suivent.
La hausse des températures a un impact important sur la fréquence des rapports sexuels, elle affecte les niveaux d’hormones, et donc les pulsions sexuelles. Elle nuit à la qualité du sperme chez l’homme, ou celle de l’ovulation chez la femme.
Les conséquences du déclin des naissances sont bien connues, notamment dans les pays où les taux de natalité sont en dessous du seuil de remplacement. Si on fait moins d’enfants, on aura moins de monde pour payer nos retraites. Les organismes sociaux, comme la sécurité sociale, seront soumis à une forte pression, entrainant des inégalités encore plus grandes au sein de la population.
Crédit photo : Vladimir Pustovit