Selon le dernier rapport du service de statistique des ministères sociaux (la DRESS), le nombre d’interruptions volontaires de grossesses a augmenté de 4,5 % en 2013, alors que leur nombre était relativement stable depuis 2006. Il semblerait que cette tendance s’inverse pour l’année 2014 d’après les premiers chiffres provisoires.
Cette augmentation serait à mettre en relation avec la polémique sur les pilules de troisième et de quatrième génération de février 2013. De nombreuses femmes avaient alors arrêté leur contraception surtout par peur, la pensante trop dangereuse. Mais elles n’ont pas pour autant trouvé un moyen fiable de remplacement. Les professionnels avaient signalé une recrudescence du nombre d’IVG.
La tranche d’âge la plus concernée par les IVG est celle des femmes de 20 à 24 ans. Il est à noter que du côté des plus jeunes (- de 20 ans) la baisse se poursuit depuis 2010. Les écarts régionaux persistent, ainsi c’est en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon où l’on est le plus concerné avec des recours moyens supérieurs à 18 actes pour 1000 femmes. La moyenne métropolitaine est de 15,3 IVG pour 1.000 femmes âgées de 15 à 49 ans. Concernant les Départements d’outre-mer (Dom), hors Mayotte il monte à 26,5. Les IVG médicamenteuses représentent 58 % du total. 16 % des IVG sont pratiquées hors établissements hospitaliers en métropole et 25 % dans les Dom.
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