Quand on est une star du grand écran, trois mois sans donner signe de vie notamment sur les réseaux sociaux, cela inquiète. C’est pour cela, que les rumeurs les plus folles et surtout les plus inquiétantes concernant la star chinoise du cinéma Fan Bingbing circulent. C’est notamment sur Weibo, le principal réseau social chinois, où l’actrice compte 62 millions de followers que son absence marque le plus. Celle, qui a joué dans la saga X-Men, serait soupçonnée par le régime de fraude fiscale, elle aurait été placée en détention provisoire, en prison ou en résidence surveillée.
Selon la presse officielle, Fan Bingbing 37 ans, serait de plus, « soupçonnée d’avoir pris part à des opérations de prêts illégaux et d’autres formes de corruption« . En Chine, bien souvent les relations entre le pouvoir, et l’industrie du cinéma qui « nourrit les tendances au culte de l’argent » sont souvent difficiles et ambiguës. Les autorités se servent du pouvoir médiatique du show-business pour donner une image plus occidentale au monde, mais en interne la vie de ces stars brassant beaucoup d’argent et vivant dans l’opulence, n’est pas du goût de tout le monde. Fan Bingbing, fut en 2007 classée par Forbes, la célébrité chinoise la mieux payée, avec des revenus de 300 millions de yuans (38 millions d’euros).
Pour celle qui fut, il faut le rappeler entre autres, l’égérie de l’Oréal pour l’Asie et membre du jury au Festival de Cannes, ses ennuis ont concrètement commencé lorsqu’un ex-présentateur de la télévision publique chinoise a publié, ce qu’il a présenté comme un contrat de l’actrice. Un contrat mirobolant, mettant au jour un système présumé de doubles contrats, visant à échapper au fisc chinois. Elle est actuellement mise à l’écart des écrans chinois. Elle est en train d’y perdre tous ses contrats, et son nom a déjà été retiré de l’affiche d’un film, qui ne sortira d’ailleurs peut-être pas en Chine, où elle donne la réplique à Bruce Willis.
Nul doute, que ce n’est qu’un début, car l’agent de Fan Bingbing, un Taïwanais, aurait été arrêté fin juillet. Le journal « Le Monde » cite une source qui s’inquiète, « on craignait au début que l’agent soit condamné à vingt ans de prison, mais on pensait qu’elle-même ne serait qu’interdite d’écran. Or, cela pourrait aller plus loin« .
Crédit photo : Gabriel Angel Gonzalez Cerda