Une étude menée par des chercheurs américains, semble démontrer que la durée de vie maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte. Sa limite, serait liée à des contraintes naturelles.
En fait, il ne faut pas confondre l’espérance de vie, et la durée de vie maximum. La première n’a pas cessé d’augmenter au cours du 20e siècle. Par contre, les chercheurs américains ont découvert que l’âge maximum au décès avait augmenté rapidement entre 1970 et 1990 atteignant un seuil en 1995. Après cette date, l’âge maximum au décès a commencé à baisser légèrement, de l’ordre de 0,38 an chaque année entre 1995 et 2006.
Pour sa part, l’espérance de vie tient compte de la diminution rapide de la mortalité infantile ainsi qu’à de meilleures conditions sanitaires. Aujourd’hui, beaucoup plus de personnes vivent au-delà de 70 ans dans une quarantaine de pays pour lesquels des données sont disponibles. Cependant, l’augmentation de la survie chez les personnes âgées de plus de 100 ans a commencé à plafonner, puis à baisser à partir de 1980.
Les chercheurs admettent, que leurs résultats constatent, mais ne prouvent pas, que la durée de vie humaine puisse avoir une limite naturelle. « De nouveaux progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses et chroniques pourraient encore augmenter l’espérance de vie moyenne de la population, mais pas la durée maximale de la vie » relève le Dr Vijg, qui a dirigé l’étude.
Cependant, il faudrait maintenant pour étendre la longévité humaine au-delà de la limite des 125 ans, réaliser des « avancées thérapeutiques capables de maîtriser les nombreuses variantes génétiques qui semblent déterminer collectivement la durée de vie humaine » ajoute-t-il. « En tant que scientifique, notre devoir est de dire la vérité, même si ce n’est pas tout à fait agréable » ajoute un autre participant à l’enquête M. Milholland.
En attendant de vivre toujours plus vieux, on pourrait continuer à réfléchir pour vivre mieux et surtout se donner de vraies raisons de vivre plus.
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