Rien n’échappe à la tornade réactionnaire de Donald Trump, cette fois, c’est le droit à l’avortement qui a essuyé les attaques du favori des primaires républicains pour la présidentielle. Il a évoqué de rendre l’avortement illégal et de punir les femmes qui interrompraient leur grossesse.
Le prétendant à la Maison Blanche était interrogé par l’animateur Chris Matthews et il a déclaré « il doit y avoir une certaine forme de punition« , et qu’il fallait « interdire » l’avortement. Suite à cette interview, les réactions ont fusé, car le sujet divise beaucoup les Américains, entre partisans du droit des femmes à avorter (pro-choice) et opposants (pro-life).
Devant la levée de boucliers, Donald Trump s’est d’ailleurs senti obligé de faire un communiqué pour préciser que « cette question n’est pas claire et devrait revenir aux Etats pour qu’ils tranchent » et que « comme Ronald Reagan, je suis pro-life avec des exceptions ».
Cependant, il apparaît que le bouillonnant candidat, paye de plus en plus souvent des prises de positions éclectiques, destinés plus à concentrer l’attention sur lui qu’à faire un programme politique cohérent. Son fils est venu à sa rescousse sur Twitter en affirmant que « son père était interrogé dans le cas d’avortements illégaux« .
En attendant, Hillary Clinton en tant que femme et candidate démocrate en a profité pour dénoncer des propos « terrifiants et révélateurs« .
Crédit photo : Gage Skidmore