L’observatoire régional de santé a mis en ligne sur son site internet une passionnante étude : l’espérance de vie des parisiens varie selon leur arrondissements et leurs quartiers. Une enquête intéressante, mais à prendre avec des pincettes en ne confondant pas causalité et corrélation.
Une carte interactive passionnante : développée par l’Observatoire régional de santé (ORS) et l’Institut Paris Region à la demande de l’Agence régionale de santé (ARS) et en partenariat avec le Conseil régional, une enquête a été mis en ligne pour dresser le profil sanitaire des habitants des différentes communes d’île-de-France.
Un panorama complet : taux de fécondité, causes de décès, la situation des personnes âgées… L’ensemble des données permet d’avoir un aperçu précis des conditions de vies des habitants des différentes communes de la région et surtout, dans les différents arrondissements parisiens ! C’est d’ailleurs en comparant les différents quartiers de la capitale qu’on peut découvrir des différences notables : l’espérance de vie peut varier d’un arrondissement à l’autre, comme entre le XVIIIe arrondissement et le XVIe arrondissement.
Un profil socio-sanitaire pour chaque commune d’#IleDeFrance .. en ligne aujourd’hui https://t.co/cDVyDbO5cT@ARS_IDF @iledefrance @linstitutPR @LudovicToro pic.twitter.com/2641nim5lV
— Ors (@ORS_IDF) February 16, 2021
Dans l’arrondissement populaire du nord de Paris, L’âge moyen de décès se situe ainsi à 79,9 ans pour un homme tandis qu’il est de 84,7 ans dans l’ouest de la capitale. Des différences qui peuvent s’expliquer par la manière dont l’arrondissement est organisé (densité des établissements de santé, proximité des espaces verts, facilités pour pratiquer du sport…) mais surtout et essentiellement par le profil sociologique des habitants qui y vivent, les catégories plus populaires compilant aussi un certain nombre de difficultés éducatives, sanitaires ou de conditions de travail qui oblitèrent largement l’espérance de vie.
Il y donc bien une corrélation entre arrondissement et espérance de vie, mais beaucoup moins d’effet de causalité.