Des chercheurs de l’université de Durham, au Royaume-Uni, ont actualisé l’équation de Drake, célèbre pour estimer le nombre de civilisations extraterrestres avancées dans notre galaxie, la Voie Lactée. Au lieu de chercher un chiffre précis, ils ont calculé la probabilité relative de l’apparition de formes de vie intelligente en fonction de la quantité d’énergie noire dans un univers donné.
Sommes-nous seuls dans le cosmos ? Existe-t-il quelque part, aux confins de l’Univers, une civilisation extraterrestre ? Ce sont des questions que les Hommes se posent depuis plusieurs siècles. En 1961, l’astronome américain Frank Drake a essayé d’y répondre. Grâce à une équation qui porte aujourd’hui son nom, il a tenté d’estimer la probabilité de l’existence de civilisations extraterrestres.
L’équation de Drake repose sur plusieurs facteurs
Cette équation prend en compte un certain nombre de facteurs, dont le taux de formation d’étoiles dans notre galaxie, le nombre potentiel d’étoiles avec un système planétaire habitable, ou encore le nombre de planètes permettant l’apparition de la vie intelligente. Ces paramètres sont tous fondamentaux pour comprendre si des civilisations avancées peuvent se développer et perdurer dans notre propre galaxie.
Elle a été actualisée en 2016 par des astronomes de l’université de Rochester
Cependant, l’équation de Drake a quelques failles. Elle se limite à notre galaxie, la Voie lactée. Aussi, elle cherche à estimer le nombre de civilisations dans une seule galaxie, sans prendre en compte les vastes inconnues du reste de l’Univers, qui pourrait être un Multivers, et receler d’autres formes de vie. En 2016, deux astronomes de l’université de Rochester, Adam Frank et Woodruff Sullivan, ont simplifié l’équation de Drake et changé plusieurs facteurs.
L’équation de Drake revue par des scientifiques de l’université de Durham
Ces chercheurs préféraient se focaliser sur le nombre de civilisations extraterrestres susceptibles d’avoir existé plutôt que sur le nombre susceptibles d’exister un jour. En 2024, ce sont des scientifiques de l’université de Durham, au Royaume-Uni, qui actualisent à leur tour la formule. Dans leur étude publiée le 13 novembre, Daniele Sorini et son équipe proposent de considérer l’énergie noire, ignorée jusqu’à présent dans l’équation.
Notre Univers n’était pas fait pour abriter la vie
Cette force mystérieuse est à l’origine de l’accélération de l’expansion de l’univers. C’est elle qui créé indirectement les conditions nécessaires à la formation des étoiles et des planètes. Les scientifiques ont découvert qu’un univers a besoin d’être constitué à 27% d’énergie noire pour former des étoiles. Or, dans la Voie Lactée, cette densité s’élève seulement à 23%. Ce qui expliquerait pourquoi il n’y a pas d’autres traces de vie hors la Terre. Cela signifie aussi que notre Univers pourrait être une exception à la règle. La vie y a émergé malgré des facteurs moins favorables à sa formation.
Des extraterrestres dans un univers parallèle ?
On pourrait cependant penser que cette exception s’est peut-être produite quelque part d’autre. Un peu comme au loto où les chances minimes n’empêchent pas un individu de gagner. Mais les chercheurs de l’université de Durham avancent l’idée selon laquelle d’autres êtres pourraient exister dans un univers parallèle. Ce qui fait qu’on ne les voit pas. S’agit-il du monde des « esprits » ? Cette idée est un peu farfelue, mais elle apporte une réponse à nos questions insolubles pour l’instant….L’Univers est si vaste qu’on se demande quand est ce qu’on rencontrera une autre civilisation.