Une fierté française et parisienne : Le groupe Devialet va équiper un nouveau modèle de téléviseur de la marque chinoise Huawei. Une coopération qui va encore accentuer la réputation et la visibilité de la marque française.
Un savoir-faire reconnu : alors que depuis plusieurs mois, l’entreprise Devialet s’est engagée dans une stratégie de licences pour multiplier les partenariats, la start-up parisienne renforce ses liens avec le géant chinois Huawei. Il faut dire qu’avec ces centaines de millions de chinois qui accèdent à la classe moyenne, le marché de l’Empire du Milieu demeure alléchant. Attrayant certes, mais toujours aussi difficile à pénétrer sans un partenariat avec une entreprise chinoise, protectionnisme oblige !
D’où le rapprochement avec Huawei, avec qui le spécialiste de l’acoustique travaillait déjà avec le géant chinois pour des enceintes connectées. La Chine est d’ailleurs son second marché au monde, et la firme française y commercialise ses produits dans 78 points de vente, un chiffre qui a été multiplié par trois depuis 2018. Une « aventure chinoise » rendue possible grâce au soutien financier de Korelya Capital, le fonds dirigé par Fleur Pellerin, qui cherche à favoriser les partenariats entre les entreprises asiatiques et françaises.
Mais Devialet va donc désormais équiper dernier modèle de téléviseur « Vision V-Series » de Huawei, dédié uniquement au marché chinois. « Il s’agit d’une étape majeure pour nous, car nous n’avions jamais fait du son pour une télévision », se réjouit Franck Lebouchard, le patron de Devialet.
Un produit pour les classes moyennes supérieures chinoises, avec un téléviseur équipé d’un système audio pouvant compter jusqu’à neuf haut-parleurs, d’une puissance de 75 watts chacun. En équipant ainsi ces produits hi-Tech dernier cri, l’entreprise française touchera un pourcentage pour chaque vente de l’un de ces téléviseurs. Une stratégie qui s’inscrit dans la politique de licences de la marque française, bien décidée à ne pas se contenter de vendre ses enceintes. Devialet cherche ainsi à tirer profit de ses quelque 200 brevets sur divers technologies, en concluant des accords de licences avec des acteurs industriels.