Il est probable, que Penelope Fillon, l’épouse discrète du candidat de la droite à la présidentielle 2017, ne devait pas imaginer une entrée sous les feux des projecteurs de cette manière. Celle qui est peu habituée aux projecteurs, se retrouve au centre d’une polémique, typiquement représentante d’une période électorale.
La polémique grossit après des révélations du « Canard Enchaîné » qui signale qu’elle a été parallèlement attachée parlementaire de son mari, puis du suppléant de celui-ci et dans le même temps, elle a été salariée entre le 2 mai 2012 et décembre 2013, de la « revue des deux mondes ». Pour cette mère de cinq enfants, cela peut paraître en effet beaucoup.
Cependant, c’est l’occasion de faire plus ample connaissance avec Penelope Kathrin Clarke, « Penny » pour ses proches. Elle est née en 1956 à Llanover au Pays-de-Galles, son père est gallois et sa mère anglaise. Elle a rencontré François Fillon au lycée de Sablé-sur-Sarthe dans les années 1970. Même s’ils se sont mariés au Pays de Galles le 28 juin 1980, on peut dire qu’elle a vraiment suivi son mari puisqu’elle a été naturalisée française. De plus, Penelope Kathrin Clarke fut baptisée dans l’anglicanisme, et elle s’est convertie au catholicisme. Cette femme, a aussi mis de côté ses études pour élever ses enfants et soutenir son mari dans ses ambitions politiques.
Elle n’est pas pour autant complètement dégagée de tout engagement, car elle occupe d’ailleurs depuis 2014 un mandat de conseillère municipale à Solesmes dans la Sarthe, village où se situe la propriété du couple. En 2007, elle avait suivi son mari lorsque celui-ci avait été nommé au poste de Premier ministre de Nicolas Sarkozy.
L’engagement pour la campagne présidentielle est un engagement total, qui nécessite aussi la mise en avant de l’entourage des candidats. Penelope Fillon n’y a pas échappé et a dû, plus apparaître lors de la campagne pour la primaire de la droite. Elle s’est chargée notamment, de présenter les propositions du candidat en matière de « liberté des femmes », sur le sujet des maltraitances conjugales et des mères isolées.
Cet engagement s’effectue pour le meilleur et pour le pire.
Crédit photo : UCL News