Susan Schneider, la veuve du légendaire acteur Robin Williams s’est confiée à la revue sur les célébrités « People », et a affirmé que son mari, qui a mis fin à ses jours l’an dernier ne souffrait pas de la maladie de Parkinson, mais d’une forme de démence et avait commencé à perdre la raison.
L’acteur était atteint de démence à corps de Lewy, maladie neurodégénérative qui provoque de violents changements d’humeur et des hallucinations, caractéristiques partagées avec les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Elle affirme « ce n’est pas la dépression qui a tué Robin« . La dépression est un symptôme dont il faisait l’objet et « c’était l’un des plus minimes » précise-t-elle.
Elle a décrit une très rapide progression de la maladie après l’apparition des premiers symptômes à partir de novembre 2013. C’est a dire, de terribles crises de panique, du mal à calculer les distances. Il s’est ainsi ensanglanté la tête en rentrant dans une porte. Sa voix qui avait en grande partie contribué à son succès avec ses talents d’imitation, s’était aussi détériorée.
L’acteur avait bien compris qu’il était en train de perdre la tête. »Les médecins faisaient ce qu’il fallait« , mais « sa maladie était trop rapide et plus forte que nous« , s’est désolée la troisième épouse du comédien. Il a hélas fallu attendre l’autopsie pour pouvoir établir un diagnostic précis.
Crédit photo : Scott Harms