Après la vague d’accusation d’harcèlement sexuels contre l’acteur Kevin Spacey, ce dernier avait été débarqué en urgence de la série « House of Cards », au grand dam des scénaristes, des fans et surtout des producteurs, contraints de faire sans leur vedette principale. La justice vient de confirmer que le comédien doit dédommager la production de la série.
Dans la tempête de #MeToo, il aura probablement été l’acteur le plus exposé et le plus touché : en Grande-Bretagne, il a été accusé d’agressions sexuelles commises entre mars 2005 et avril 2013. Le procès a toujours cours à Londres, où l’acteur à plaidé non-coupable. Aux Etats-Unis, Il était accusé d’avoir, en juillet 2016, mis la main sur le sexe d’un jeune homme de 18 ans employé dans un bar, après l’avoir fait boire. Mais les poursuites avaient été abandonnées en juillet 2019.
Alors que l’acteur continue de clamer son innocence, la justice vient de le condamner à payer près de 31 millions de dollars – soit 30 millions d’euros – à MRC, la société de production de la série House of Cards, dont il avait été renvoyé à la suite d’accusations de harcèlement sexuel.
Le juge américain Mel Red Recana a confirmé, ce jeudi 4 août 2022, que la star déchue devrait payer près de 31 millions de dollars pour les dommages et intérêts et les frais de procédure. Il a rappelé que, selon les conclusions de l’arbitrage, Kevin Spacey avait violé les termes de son contrat en raison de son comportement présumé.
En 2020, un arbitrage avait conclu que Kevin Spacey devait compenser les pertes et les coûts liés à ces changements. Mais ses avocats avaient affirmé que la personne chargée de l’arbitrage avait dépassé ses prérogatives en prenant en compte certaines preuves.