Actuellement au cinéma, la comédie romantique Crazy Rich Asians est en passe de devenir un véritable phénomène de société en Asie, mais aussi aux Etats-Unis et en Europe. En effet, depuis sa sortie au cinéma aux Etats-Unis, Crazy Rich Asians comptabilise déjà 34 millions de dollars de recettes, un chiffre impressionnant pour un réalisateur et un script qui n’étaient pas forcément attendus par la presse et le public.
Un casting 100% asiatique : risqué mais payant
Avec un casting 100% asiatique (même pour la bande son), le réalisateur du film Jon M. Chu ne s’attendait pas forcément à rencontrer un tel succès : « Merci ! Je me sens très chanceux d’être une petite partie de ce mouvement géant » précise-t-il sur Twitter. En effet, les derniers films 100% asiatiques qui ont eu un écho en Europe et aux Etats-Unis se comptent sur les doigts de la main : « Mémoire d’une geisha », sorti en 2005, ou encore du « Club de la chance », sorti en 1993. Avec Crazy Rich Asians, Jon M. Chu frappe un grand coup.
Le Gossip Girl asiatique
A l’image de la série Gossip Girl sortie dans les années 2010, le film s’intéresse à la vie rythmée et mouvementée de la jeunesse dorée asiatique et s’inspire de la trilogie littéraire de Kevin Kwan, dont le premier tome est sorti en 2013. Crazy Rich Asians aborde ainsi des sujets de société, de classe sociale, d’identité et de choc culturel.
Crazy Rich Asians, ça raconte quoi ?
Rachel Chu, d’origine chinoise, est professeure d’économie dans une université New Yorkaise et vit une jolie histoire d’amour avec Nick, originaire de Singapour et issu de la très grande bourgeoisie. Alors qu’ils décident de partir ensemble pour un mariage à Singapour, le voyage ne sera pas de tout repos et Rachel va se rendre compte de plusieurs choses : non seulement Nick est richissime mais il est aussi le célibataire le plus convoité du pays… Un Roméo et Juliette à l’asiatique en somme puisqu’il faudra compter sur l’attitude malveillante de belle-maman, alias Eleanor Sung-Young. Un scénario classique, mais efficace.
Une manière de s’initier en douceur au cinéma asiatique, avec un film qui reprends les codes du cinéma occidental, dans un univers culturel chinois.