Seize nouveaux cas de la variole du singe ont été répertoriés dans le pays, notamment en Ile-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Occitanie et un en Normandie, selon Santé publique France.
La France comptait, samedi 28 mai, seize cas « confirmés » d’infection au virus de la variole du singe, selon les chiffres rapportés, dimanche, par Santé publique France. D’après l’agence nationale de santé publique, sur ces seize cas, douze ont été rapportés en Ile-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes, deux en Occitanie et un en Normandie.
Un précédent bilan faisait état de sept cas « avérés », avait annoncé, mercredi, la nouvelle ministre de la santé, Brigitte Bourguignon. Une prochaine actualisation du bilan doit s’effectuer lundi, selon Santé publique France.
Le ministère avait indiqué que les autorités ne s’attendaient pas à une « flambée » de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contacts. La direction générale de la santé a indiqué, vendredi, à l’Agence France-Presse, que deux premières personnes, considérées comme ayant eu un contact à risque avec un malade de la variole du singe, ont été vaccinées à Paris, à l’hôpital Bichat.
La ministre avait, par ailleurs, précisé qu’elle allait discuter, lundi, avec ses homologues européens des « stratégies qu’[ils] adopter[ont] » à propos de cette maladie. « Pour l’instant, la situation est sous contrôle, elle est maîtrisée », a-t-elle dit.
Face aux cas de variole du singe, dans un avis rendu mardi, la Haute Autorité de santé a recommandé la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
La variole du singe (monkeypox en anglais) ou orthopoxvirose simienne est une maladie considérée comme rare, connue chez l’être humain depuis 1970. Elle est due à un virus à ADN.