Vous avez dépensé une belle petite somme pour offrir à votre famille le fin du fin, le foie gras, les huitres, la bûche, et tout le tralala. Evidemment, parce que c’était jour de fête, vous en avez prévu dix fois trop, mais hâlte là! Pas question de jeter!
Sous réserve d’un minium de discipline et de vigilance, vous pourriez profiter des restes de noël, sans avoir à les jeter. Le gaspillage c’est fort dommage, surtout quand le repas est fin et vous a coûté les yeux de la tête. Et ce n’est pas seulement dans votre intérêt, mais aussi dans celui de la planête qu’il va falloir dorénavant modifier ses habitudes alimentaires et éviter la gabégie.
Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de repas pantagruéliques ce qui, à l’échelle d’un pays, représente une quantité colossale de nourriture. une étude menée par Bruxelles Environnement a montré il y a deux ans que le gaspillage alimentaire connaissait un pic en Europe au moment des fêtes avec 17% des aliments qui terminent dans une poubelle.
Pour limiter ce gâchis, il suffit de faire preuve de bon sens, c’est-à-dire user de ses 5 sens et pas seulement du jugement parfois peu sûr de la vue, pour estimer si un aliment est comestible ou non.
Il faut également faire preuve d’un minimum d’anticipation et concevoir son repas à l’avance de manière à pouvoir accomoder les aliments d’une autre manière les jours suivants noël. Eviter les boîtes opaques ou le papier d’aluminium qui, en rendant les aliments invisibles, font oublier un délicieux repas dans un coin du frigidaire.
Enfin, prévoir des menus locaux et des menus de saison conduit à une sérieuse économie en termes de rejets carbone car l’acheminement est méchaniquement moins long et donc le transport moins coûteux écologiquement.
Ca paraît facile, mais ce sont des habitudes encore trop peu adoptées par les français et les européens. Elles vont devenir nécessaires dans les années à venir!