On rapporte tout et son contraire en matière de santé. Le cordon ombilical, les cellules souches de l’embryon et même le placenta, tous ces « débris » humains auraient des propriétés thérapeutiques. Pour ce dernier, qu’en est-il réellement ?
La placentophagie est un concept qui fait son bout de chemin ces dernières années. La pratique consiste en l’ingestion de placenta ou tout autre fluide organique similaire que la mère rejette au moment de l’accouchement.
Répandue chez les autres mammifères, cette pratique n’a jamais été courante chez les êtres humains mais certaines femmes œuvrent pour que cette tendance s’inverse.
Encouragées par quelques sages-femmes et même par les entreprises dont le rôle est d’encapsuler le placenta, les femmes se persuadent que ce tissu organique ne peut avoir que des bénéfices pour la santé. Elles espèrent entre autres prévenir ou réduire la dépression post-partum, la fatigue, ou faire face à un déficit hormonal.
Il convient cependant de rappeler que ces croyances ne sont que des présomptions et que nous sommes encore incapables de prouver que l’ingestion du placenta est un atout santé. Dans ces conditions, il serait préférable de s’en tenir à une cuisine plus traditionnelle.