Désormais la recherche de l’extase sexuelle ne s’arrête plus à 60 ans et le la tabou de la sexualité des personnes âgées semble un lointain souvenir. C’est un sujet que notre société aborde de plus en plus et de nombreux médecins tentent d’aider ces séniors décomplexés à trouver une nouvelle sensualité.
Le vieillissement général de la population fait que l’actuel troisième âge doit faire face à ses désirs, dans une société où jeunesse et dynamisme sont les critères de reconnaissance.
Néanmoins, le corps médical confie une augmentation de personnes âgées qui évoquent leurs problèmes de sexualité en consultation : « Ils commencent par parler de certains problèmes concernant leur pacemaker, puis tout naturellement en arrivent à leurs difficultés d’érection », témoigne le Dr Jean-Claude Monfort, psychiatre et gériatre.
Il est clair que l’amour et le désir continuent de faire vibrer nos séniors, qui ont, remarquons le, une grande expérience de leur corps et de leur partenaire. Marina Rozenman, dans une récente enquête relatée dans l’ouvrage « Le cœur n’a pas de rides », nous livre des témoignages de ces amours qui s’éternisent.
Pierrette, 78 ans, lui a confié que lorsque son nouvel amoureux (77 ans) lui a touché pour la première fois l’épaule «ça a été l’extase!». La journaliste raconte comment la relation amoureuse, prend avec l’âge une tournure sensuelle, où les caresses et gestes intimes remplacent le coït dans la recherche du plaisir.
Une étude de l’université de San Diego montre justement qu’avec l’âge le plaisir féminin augmente considérablement et qu’il n’était pas nécessairement lié au coït mais s’atteint par des caresses voluptueuses. Il est important de rappeler que pour les sexologues, le plaisir se joue à 90% dans le cerveau.