Vous pensez que c’est quelque chose de banal ? Que nenni ! Même si dans nos pays occidentaux on ne peut même pas imaginer passer ses menstruations sans tampons ni serviettes hygièniques dans de nombreux pays ce n’est pas le cas. Arunachalam Muruganantham, un indien a inventé la serviette hygiènique low-cost !
Chez nous l’heure est plutôt à quelle couleur de serviette vais-je prendre et à l’ajout de plein de choses futiles : parfum, dédoublement de serviette, … La démultiplication des marques est aussi un facteur : Nett, Nana, OB, … Sauf qu’on oublie souvent que beaucoup de femmes dans le monde n’ont pas accès à ces services d’hygiènes. Qu’elles sont encore à utiliser des méthodes dignent du Moyen-Age pour nous : papier, feuilles, tissus, boue et même sable pour certaine. Aussi horrible que cela puisse paraître cela existe réellement. Au détriment de leur hygiène ou de leur santé certaines femmes font tout pour garder un semblant de dignité !
Les serviettes hygiéniques sont peu utiliser en Inde et dans les pays en voie de développement car elles sont trop chères pour les familles qui préfèrent plutôt acheter de la nourriture. Pour cause un paquet coûte environ 30 roupies : le salaire par moyen par jour d’un indien étant de 100 roupies soit l’équivalent de 1,39 €. Ainsi seulement 12% des femmes pouvaient se payer des serviettes hygiéniques en 2011.
Mais Arunachalam Muruganantham, un indien, a décidé de venir en aide à ces femmes en créant une serviette hygiénique « low-cost » passant de 30 roupies à 10 roupies le paquet. Après 4 années de travail et 1000 € d’investissement. En 2009, ses années d’efforts ont été couronnées par un prix de l’innovation remis par la présidente, Pratibha Patil. Cet homme a en plus testé lui-même ses serviettes avec du sang de chèvre pour vérifier l’absorbtion !
Une vraie mini-révolution pour toutes ces indiennes qui se sont empresser par milliers d’acheter ce confort intime. Ce concept n’est pas sans rappeler Muhammad Yunus qui lui avait créé le « micro-crédit » ou Marishane et la douche sans eau. Et tout comme pour le « micro-crédit » les serviettes low-cost sont en cours de projet pour toute l’Afrique !