FIV : quelle est cette pratique médicale controversée à laquelle aurait eu recours Elon Musk ?

Il y a quelques jours, Vivian Jenna Wilson, la fille transgenre d’Elon Musk, a accusé son père d’avoir pratiqué une fécondation in vitro (FIV) sélective pour choisir son sexe de naissance. Vrai ou faux ? On ne saurait le dire. Cependant, cette histoire a relancé le débat sur une pratique médicale largement interdite et parfois risquée.

Le dimanche 9 mars, Vivian Jenna Wilson, la fille transgenre d’Elon Musk, a accusé son père d’avoir eu recours à la FIV (fécondation in vitro) sélective pour choisir le sexe de ses enfants, y compris elle. « Le sexe qui m’a été assigné à la naissance était une marchandise qui a été achetée et payée », a déclaré la jeune fille sur Threads, le réseau social de Mark Zuckerberg (et non X, celui de son géniteur).

Elon Musk aurait eu recours à la FIV pour éviter au maximum d’avoir des filles

Selon Vivian, Elon Musk a une obsession pour les garçons, d’où son recours à la FIV pour éviter au maximum d’avoir des filles. « Cette attente de masculinité contre laquelle j’ai dû me rebeller toute ma vie était en fait une transaction monétaire », a insisté Jenna Wilson dans son post. On ne sait pas si elle dit vrai. En revanche, on sait que la FIV est autorisée dans certains États américains et que Musk a eu 11 garçons sur ses 14 enfants. Une coïncidence ? Peut-être…

Vivian a effectué une transition de genre 

Les propos de Vivian pourraient aussi être une énième manifestation de sa rébellion contre son père, débutée depuis qu’il a refusé sa nouvelle identité. En effet, Jenna est née garçon en 2004 sous le nom de Xavier. Mais en 2020, alors âgé de 16 ans, l’adolescent entame une transition de genre contre l’avis du PDG de Tesla. Depuis ce temps, père et fille ne se parlent plus. Mais ils s’attaquent fréquemment sur les réseaux sociaux et dans la presse.

Elon Musk dit avoir perdu son fils Xavier à cause du wokisme 

En 2024, notamment, le  milliardaire américain avait affirmé dans le Daily Wire qu’il a perdu son « fils Xavier […] tué par le virus woke ». Vivian avait répondu sur Threads qu’elle a « l’air plutôt bien pour une salope morte. ». A l’aulne de cette histoire, on comprend pourquoi le patron de SpaceX s’en prend vivement à l’idéologie woke depuis sa nomination dans l’administration Trump. Elon Musk enrage d’autant que sa fille a abandonné son patronyme pour celui de sa mère (Wilson).

Des embryons sélectionnés et transférés dans l’utérus de la femme 

Vivian devrait peut-être songer à demander à sa mère si elle est issue d’une FIV sélective, puisque c’est elle qui a porté la grossesse. Mais en quoi consiste au juste cette pratique médicale ? En termes simples, il s’agit de choisir le sexe de son futur bébé. Le médecin en charge de l’opération choisit généralement deux à trois embryons en fonction de leur sexe et les transfèrent dans l’utérus de la femme. Il est scientifiquement possible de déterminer le sexe de l’embryon avant même son implantation. Cela se fait via une biopsie sur l’embryon entre le 3e et le 6e jour du développement in vitro de l’embryon.

La FIV interdite pour des questions éthiques

La FIV est autorisée dans des pays comme Chypre et tolérée dans d’autres comme les États-Unis. Elle est strictement interdite dans la plupart des pays, dont la France, Israël et l’Afrique du sud. Outre un risque pour le bébé (un taux de malformations plus élevé), son interdiction s’explique par des questions éthiques car allant contre la sélection naturelle. D’ailleurs, l’autoriser à grande échelle risque de perturber la démographie. Il y a même pire, un risque de standardisation de l’individu. En effet, la FIV sélective permet aussi de choisir d’autres caractéristiques de l’enfant à venir comme la couleur de ses yeux, sa taille, ses prédispositions intellectuelles. Il peut survenir des dérives.

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