Les dix plus belles citations de Jean-Luc Godard

Le réalisateur Jean-Luc Godard est mort à l’âge de 91 ans. Génie du septième art franco-suisse, il avait un sens de la formule qui aura marqué la seconde moitié du 20ème siècle. Florilège de ses meilleures formules

« À bout de souffle », « le mépris », « Pierrot le fou »… Le réalisateur de cinéma Jean-Luc Godard est mort à l’âge de 91 ans. Il était l’un des fondateurs du mouvement cinématographique de la Nouvelle Vague. Un génie français et européen, qui a su sublimer les femmes et les hommes sous sa caméra, magnifier leurs dialogues parfois saugrenus et jouer avec des jeux de caméras qui se jouent de l’oeil du spectateur.

Un cinema un peu intellectuel, « snob » diront certains, au rythme lent et à la narration parfois décousue, qui fait de chaque oeuvre une expérience plus qu’un divertissement.

Jean-Luc Godard a commencé sa carrière en tant que critique de cinéma dans les années 1950 tout en s’exerçant aux courts-métrages avant de réaliser son premier long-métrage en 1959 avec « A bout de souffle », avec dans la peau du personnage principal, l’acteur Jean-Paul Belmondo. Fondateur de la Nouvelle Vague aux côtés des réalisateurs François Truffaut, Agnès Varda ou encore Claude Chabrol, Jean-Luc Godard a marqué le cinéma français.

Florilège de ses meilleures sorties :

“La photographie, c’est la vérité et le cinéma, c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde…”



“Quand j’entends le mot culture, je sors mon carnet de chèques.”



“Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”



“Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse.”



“Il y a le visible et l’invisible. Si vous ne filmez que le visible, c’est un téléfilm que vous faites.”



“On se goinfre de progrès. En une minute, on peut appeler Bogota. D’abord, c’est faux. Ensuite on ne sait qui appeler ni quoi dire.”



“La télévision, c’est comme la poste, ça transmet.”



“Le cinéma n’a jamais fait partie de l’industrie du spectacle, mais de l’industrie des cosmétiques, de l’industrie des masques, succursale elle-même de l’industrie du mensonge.”



“La guerre, c’est simple : c’est faire entrer un morceau de fer dans un morceau de chair.”



“La télévision fabrique de l’oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs.”

 

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