Localisé à environ 70 kilomètres de Paris, un béluga a été repéré en train de remonter la Seine. Mais l’état de santé du mammifère marin inquiète les ONG et les autorités, qui tentent.
« l’animal serait un béluga (…), une espèce protégée de cétacé vivant habituellement dans les eaux arctiques, subarctiques et dans l’estuaire du Saint-Laurent, au Québec ». La préfecture de l’Eure est en alerte.
Un béluga a été repéré dans la seine, aux environ de Vernon, au nord-ouest de Paris. L’animal « semble présenter des altérations cutanées et être amaigri », et son état de santé est « préoccupant », a annoncé la préfecture Gérard Mauger, vice-président du Groupe d’étude des cétacés du Cotentin, mobilisé pour évaluer l’état de santé du cétacé, a décrit un « animal bien tonique, qui passe très peu de temps en surface et effectue de longues apnées ».
C’est un signe que lacapacité pulmonaire du béluga « reste bonne », mais son comportement complique la tâche des sauveteurs, la préfecture précisant qu’il « fuit les embarcations et ne se laisse pas guider dans la direction de l’embouchure de la Seine ». Les autorités lancent un appel à la prudence et demandent à « l’ensemble de la population de ne pas tenter d’approcher ou de rentrer en contact avec l’animal pour faciliter le travail de l’ensemble des services de l’Etat, mobilisés pour la préservation de la faune sauvage ».
Dans son précédent communiqué, la préfecture faisait savoir qu’« une évaluation de son état de santé [était] en cours afin de prendre les mesures adaptées pour optimiser ses chances de survie ». « Il arrive à des individus isolés d’errer dans des eaux plus méridionales », qui peuvent « survivre temporairement en eau douce ».
Au début de juin, une orque avait été observée dans la Seine, entre Rouen et Le Havre. L’animal avait finalement été retrouvé mort et une autopsie avait privilégié un décès par inanition.