Il aura bercé nos premières connexions sur le web lorsque nous étions adolescentes au tournant des années 2000 : Internet Explorer était devenu mythique, mais moins pour son efficacité que pour sa mauvaise réputation et le parfum de nostalgie qui l’accompagnait.
Le 15 juin 2020, Internet Explorer a rendu son dernier souffle. Une époque qui se termine, riche en souvenirs de navigation, de bugs et de memes.
De 2000 à 2005, celui que l’on appelait aussi IE était au firmament, avec plus de 90 % de parts de marché. Et pour cause : Microsoft l’installait par défaut sur toutes ses machines, détrônant Netscape, le navigateur en vogue à l’époque.
Mais voilà, la concurrence est arrivée et la concurrence a détroné le roi. Microsoft a d’ailleurs lancé un nouveau navigateur Edge, qui est basé sur Chromium, et qui depuis 2015, pousse IE vers la retraite.
D’autres navigateurs, comme Chrome, Opera ou Firefox ont finalement eu la préférence des internautes. Trop lent, trop bugué, le navigateur était aussi obsolète pour les développeurs web qui peinaient a produire des pages internets modernes sur ce navigateur d’un autre âge.
Au fil du temps, le logiciel était aussi devenu la cible des hackers, qui profitaient régulièrement de ses bugs et failles de sécurité. En 2008, par exemple, une brèche, réparée par la suite, permettait, grâce à une simple visite sur un site Web, d’installer à votre insu un programme sur votre machine pour ensuite en infecter des milliers d’autres.
Devenu le navigateurs des seniors et des novices, il a finalement disparu des usages : en 2022 seulement 0,39 % des internautes lui étaient restés fidèles, tandis que Chrome affichait fièrement 64,34 % de parts de marché.