Mercredi 23 septembre dernier, le tout-Paris faisait ses derniers adieux à celle qu’on appelait « la muse de Saint-Germain », Juliette Greco. Chanteuse et surtout personnalité hors pair, l’artiste a marqué la scène française grâce à ses interpellations des plus grands auteurs de ces dernières années.
Une vie hors du commun pour la muse de Saint-Germain
C’est sa famille qui l’a annoncé dans un communiqué de presse à l’AFP. La chanteuse s’est éteinte « entourée des siens dans sa tant aimée maison de Ramatuelle ». Une fin toute en douceur pour cette femme qui aura mené toute sa vie une existence hors du commun.
Jacques Prévert, Serge Gainsbourg ou encore Boris Vian, Léo Ferré et Raymond Queneau, aucun grand artiste n’aura échappé à ses reprises et à sa voix suave. Depuis la mort de Charles Aznavour, elle était la doyenne de la chanson française comme l’a rappelé l’INA dans un de ses tweets en son hommage.
DISPARITION. La chanteuse et actrice Juliette Gréco est morte à l’âge de 93 ans. On la retrouve en 1966, inoubliable interprète de « Jolie môme » chanson écrite par Léo Ferré. Depuis la mort de Charles Aznavour, elle était la doyenne de la chanson française. pic.twitter.com/KSowo8OXYC
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 23, 2020
Un dernier hommage à l’Eglise Saint-Germain-des-Prés
Son enterrement se tiendra le Lundi 5 octobre à Paris, à l’Eglise Saint-Germain-des-Prés, avant une inhumation « dans la plus stricte intimité », a précisé sa petite-fille, Julie-Amour Rossini
L’artiste rejoint ainsi son dernier amour, le pianiste Gérard Jouannest, décédé en 2018. Compagnon de route de toujours de Jacques Brel, il avait rencontré Juliette Greco en 1968 et les deux musiciens s’étaient mariés en 1988 à Ramatuelle.