La plaque à Guy Hocquenghem, écrivain, militant homosexuel, mais aussi défenseur de la pédophilie a été discrètement retirée mercredi. La mairie de Paris, qui avait inauguré la plaque en 2019 a cédée face à la mobilisation des internautes.
« La plaque a été déposée à la suite de sa dégradation. Faisant suite à des interpellations relatives à certains écrits et prises de position, totalement indéfendables, de Guy Hocquenghem, la Ville a décidé que la plaque ne sera pas reposée » interrogée par le Parisien, la mairie de Paris s’est expliquée sur la soudaine disparition de la plaque commémorative du journaliste.
Si de nombreux journaux ont pointé du doigt l’amitié de l’écrivain avec Gabriel Matzneff pour expliquer cette volte-face de la mairie (quelques semaines après la démission de l’adjoint d’Anne Hidalgo Christophe Girard, accusé de viol), ce sont aussi tous les propos répétés de l’écrivain en faveur de la légalisation de la pédophilie qui expliquerait ce retournement des équipes municipales.
[Thread] La mairie de Paris d’Anne Hidalgo a donc installé une plaque en hommage à Guy Hocquenghem, journaliste à Libération et un des plus fervents militants pédophiles de gauche #pédocriminalité @Valeurs https://t.co/yk0ROdufUz
— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) September 3, 2020
Sur Twitter, certains internautes ont ainsi retrouvé les différents propos et les prises de positions du journaliste. Une plongée glaçante dans les milieux contestataires des années 1970, quand certains militants de la lutte pour la libération sexuelle défendaient aussi la normalisation et la légalisation de la pédophilie. En 1979, Guy Hocquenghem avait d’ailleurs aussi signé une pétition dans le quotidien Libération, en soutien à un pédophile « enfermé pour crime d’amour » pour avoir abusé de fillettes de 6 à 12 ans. La lettre présentait le prévenu comme « la véritable victime dans cette affaire« .
La dégradation de sa plaque commémorative n’aura peut-être pas été vaine.