Alors que la levée du confinement est intervenue il y a près d’un mois et demi désormais et que la situation sanitaire de la France reste encourageante, la vigilance collective et individuelle reste de mise. Au-delà des règles imposées par la loi, il convient que chacun et chacune adopte les bons gestes pour limiter les risques de deuxième vague.
Bien que le pire de la crise sanitaire semble désormais derrière nous, Santé publique France relevait, le 18 juin dernier, une « légère augmentation du nombre de nouveaux clusters » (mais également une « absence de diffusion communautaire non contrôlée »). Quoiqu’il en soit la vigilance individuelle et collective est plus que jamais de mise pour limiter la propagation du coronavirus.
Une réalité évoquée également par les principales agences sanitaires comme l’OMS et les autorités françaises, dont témoigne le guide sur les gestes barrières, notamment disponible sur le site de Santé publique France. Ces gestes, désormais partie intégrante de notre quotidien, sont essentiels pour garantir une reprise sereine des activités sociales dans notre pays. Sur le plan économique par exemple, a France a été durement impactée – la Banque de France estimait au début du mois que l’économie française mettra deux ans à retrouver son niveau de fin 2019. Nécessaire, le retour progressif à la « vie normale » doit donc s’accompagner d’habitudes saines pour limiter le plus possible le risque de deuxième vague. Petit récapitulatif des gestes du quotidien pour reprendre une vie sociale pleine active en toute quiétude dans les prochains mois.
Se laver et se sécher les mains
On ne le répètera jamais assez : le lavage et le séchage des mains est la première recommandation émise par l’OMS dans ses conseils au public. En la matière, tant pour le séchage que pour le lavage, les méthodes sont variées qui sont tout aussi efficaces. L’usage de gel hydroalcoolique – particulièrement pratique pour sa portabilité, notamment pour les déplacements en transport en commun ou au bureau – tout comme l’emploi de l’eau et du savon tuent le virus présent à la surface des mains. Et surtout, ne pas oublier : se sécher les mains est un processus essentiel après se les être lavées à l’eau au savon. L’usage des sèche-mains est ainsi requis après un lavage à l’eau et au savon. A cet égard l’OMS, ne se prononce pas sur la meilleure méthode de séchage des mains, mais précise simplement : « vous devez les sécher soigneusement à l’aide de serviettes en papier ou d’un séchoir à air chaud ». Une étude parue dans Nature en septembre 2019 indiquait même que les séchoirs à air pulsés soient plus efficaces pour tuer les bactéries présentes sur les surfaces que les essuie-mains papier.
Eternuer ou tousser dans son coude plutôt que dans sa main
Marque de politesse, se couvrir la bouche de sa main lorsque l’on éternue ou que l’on tousse n’est malheureusement pas (plus) le réflexe à adopter dans notre contexte de vigilance sanitaire renforcée. Comme l’explique le ministère de la Santé sur son site, les gouttelettes et microgouttelettes, renfermant potentiellement les germes du coronavirus si l’on en est infecté, peuvent être propagées sur à 1 à 6 mètres, « à la vitesse de 50 kilomètres à l’heure. » Se couvrir le nez et la bouche est donc essentiel, mais le faire dans sa main multiplie les risques de propagation par contact. On préfèrera donc tousser ou éternuer dans son coude.
Utiliser un mouchoir à usage unique… et le jeter
Dites adieu au mouchoir en tissu de grand’mère, qui a la fâcheuse tendance de conserver bactéries et virus pendant plusieurs heures à sa surface et multiplie les risques de propagation par contact. On se tournera donc de préférence, nous dit le ministère de la Santé, vers le mouchoir à papier, qui terminera immédiatement à la poubelle après usage. Et, encore une fois : ne pas oublier de bien se laver et de se sécher les mains (sauf si on utilise un gel hydroalcoolique !).
Dans les transports et les lieux clos… port du masque obligatoire !
Rendu obligatoire dans les transports publics sous peine d’amende de 135€, laissé à l’appréciation des commerces, le port du masque a connu un véritable engouement au sein de la population entre les mois de mars et les mois d’avril, en plein confinement. En effet, 59% des personnes interrogées y auraient eu recours entre fin mars et le 20-22 avril selon Santé publique France. L’Agence estimait cependant au mois de mai que « le port systématique de masques dans l’espace public pour réduire la transmission du virus SARS-CoV-2 est discuté ». En tout cas, il fait désormais partie de notre panoplie a minima lorsque nous empruntons les transports en commun !
Ne plus se serrer la main, éviter les embrassades…
Malgré la joie de retrouver parents et amis près deux longs mois de confinement, il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir leur manifester notre affection par les traditionnelles accolades et embrassades. Idem dans le monde du travail, où se saluer en se serrant la main était l’usage de rigueur. Là encore, il s’agit de limiter les contacts inutiles… En attendant des jours meilleurs.