La santé connectée n’a pas fini de faire son chemin. Des chercheurs sont en train de mettre au point un système de puce sous-cutanée, qui permettra de lire les informations du patients avec un smartphone.
Il n’est plus si fantasmé cet univers d’hyper-connexion et de robotique que les Hommes imaginent depuis des générations ! Le cinéma à l’univers futuriste et les romans SF ne suffisent plus à satisfaire les esprits : aujourd’hui des scientifiques mettent au point des Intelligences Artificielles capables de mélanger l’anatomie humaine et les innovations high-tech.
Un carnet de vaccination sous-cutané…
Depuis quelques années déjà, plusieurs groupes de chercheurs se penchent sur la question de diverses puces sous-cutanées. Identité, connexion avec les ouvertures de la maison ou de son véhicules, etc., elles sont censées faciliter le quotidien.
C’est dans ce contexte d’innovation constante, que le MIT (Massachusetts Institute of Technology) est en train d’élaborer un projet qui permettrait d’injecter des nanoparticules sous la peau afin de lire les informations concernant les vaccins du patient.
…et microscopique
Un carnet de vaccin sous-cutané accessible après une injection à la seringue, « équipée d’un patch de micro-aiguilles de 1,5 millimètre de longueur. Les nanoparticules sont composées de cristaux à base cuivre et d’une longueur de 3,7 nanomètres de diamètre. Celles-ci sont encapsulées dans des microcapsules de 16 micromètres. », rapportent nos confrères du 20 Minutes dans un article du 23 décembre 2019.
Un système innovant et totalement invisible à l’œil nu, dont les informations fluorescentes ne peuvent être récupérées qu’avec un smartphone spécialement équipé.
En voie de développement
Ce système de pucage n’est encore qu’au stade de conception et n’a pas encore été testé sur l’homme. Et même s’il devait l’être bientôt, il ne devrait s’adresser qu’aux pays en voie de développement. Là où il est difficile de connaître le parcours de vaccination des patients et leurs antécédents médicaux.
D’ailleurs le MIT aimerait peaufiner son dispositif afin d’injecter, en même temps qu’un vaccin nécessaire, les nanoparticules sous-cutanées, indiquant que le patient a bien été vacciné.
Alors, « pilule bleue ou pilule rouge » ?