Le sixième album de la chanteuse Lana Del Rey est sorti après deux ans d’attente. Laissez-vous transporter par la douceur vintage de cet album pour la rentrée…
Pour la plupart des fans il s’agit du meilleur album de la chanteuse. Sept ans après la sortie de Born to die et deux ans après Lust for Life, Lana Del Rey est de retour avec son sixième album, intitulé Norman Fucking Rockwell (célèbre peintre figuratif américain du 20ème siècle).
En quelques jours seulement elle a su éblouir ses auditeurs, mais aussi la presse qui ne cesse de faire les éloges de la musicienne. Le retour d’Elizabeth Woolridge Grant (son vrai nom) semble faire l’unanimité.
Un « bon accident »
Produit par le multi-instrumentiste Jack Antonoff (du groupe Fun), cet album promet donc un véritable succès à la chanteuse et son équipe. Une première collaboration musicale qu’elle qualifie de « bon accident ». « Je l’ai connu il y a sept ans, mais je ne l’ai pas recontacté jusque janvier 2018. (…) En une semaine j’avais déjà deux chanson, et probablement deux des plus belles que j’ai jamais écrites. Il y a tellement de vérité en lui » raconte-t-elle à propos de sa rencontre avec Jack Antonoff.
Au fil de cet album, Lana Del Rey chante l’amour mais aussi son pays, l’Amérique (principalement la Californie et ses paysages), ses rêves mais aussi ses échecs. La jeune femme, en profond désaccord avec la politique de Donald Trump, lui a même jeté un sort après son élection présidentielle…
« Au fil du temps, on traverse tous nos propres épreuves. Chaque fois que je me sens stressée, je me rappelle que tout cela, c’est censé être stressant. La vie est stressante (…) Le simple fait de savoir que je suis sur la même longueur d’onde que mes proches, c’est ça qui me donne le plus espoir », avait-elle confié lors d’un entretien avec le magasine américain Bazar.
Une icône moderne de l’Amérique nostalgique
Il faut dire que la chanteuse de 34 ans semble avoir trouvé un certain équilibre dans cet album. A la fois mélancolique et rétro on y entend une musicalité plus épurée et lumineuse. Avec des sonorités hommages à la musique de Neil Young. Car Lana Del Rey a toujours été un personnage à part entière.
Baignée dans l’univers vintage aux allures romantiques et mélancoliques, la jeune chanteuse aux airs de ressemblance avec Marylin Monroe, Amy Winehouse ou encore Jacky Kennedy, est devenue l’image d’une Amérique nostalgique et iconique. Entre rêve et féminité, le moindre sujet est magnifié dans son univers musical et visuel. Un univers qui s’est peaufiné dans les 14 pistes de Norman Fucking Rockwell.
A savourer…