C’est sur Instagram, que la championne détaille un peu plus son action. Elle compte bien encourager ce que l’on appelle, « empowerment ». Ce terme désigne le développement du pouvoir à l’intention d’une catégorie de personnes et dans le cas de la tenniswoman, c’est en direction d’entreprises pilotées par des femmes.Serena Williams, a donc créé une société de capital-risque qui se nomme « Capital Ventures ». Elle a pour but d’investir dans des entreprises en phase de démarrage. Ces entreprises sont fondées et dirigées par des femmes de couleur et des groupes sous-représentés.A 37 ans, il est évident que la championne doit envisager l’après tennis et elle ne compte pas rester les bras croisés. Elle va accentuer un engagement qui ne date pas d’hier. Depuis 2014, elle a financé discrètement des entreprises comme « Propel », qui fournit des logiciels financiers aux Américains à faibles revenus. Elle a aussi soutenu la société de livraison de nourriture pour bébés « Little Spoon », ou encore un collectif de femmes appelé « The Wing » travaillant dans des espaces de coworking à New-York, Washington et San Francisco.
A cela, il faut rajouter que plus directement la joueuse a lancé sa propre ligne de vêtements sobrement intitulée Serena. A l’occasion, elle renommait les tailles « plus » en « great ». Elle a expliqué à l’occasion, « j’en ai marre du mot plus. Je ne veux pas être plus. Je veux être géniale« . En cela, elle part en guerre contre les codes classiques de la mode qui marginalise les femmes qui ne sont pas maigres.
Un combat de plus pour celle qui a, la compétition et les challenges dans le sang. Si les rencontres de tennis vont baisser d’intensité, les autres combats que Serena Williams mène depuis longtemps contre le sexisme, ne sont pour leur part, pas près de se calmer.
Crédit photo : ben hershey